03 Août Prix du mouton: Entre les plaintes du consommateur et les justifications du vendeur
Comme chaque année à la veille de l’Aïd Al Idha la fête du sacrifice d’Abraham célébrée par les musulmans du monde entier, le mouton est devenu la principale préoccupation et représente leur principal sujet de conversation.
Au bureau, au marché ou dans la rue, toutes les opportunités sont bonnes pour exprimer les appréhensions quant au prix du mouton et sa disponibilité sur le marché.
Les Tunisiens ont commencé ces derniers jours à envahir les marchés à bestiaux pour acquérir leurs moutons et faire leurs emplettes.
La ville de Tunis s’est transformée en un gigantesque foirail avec l’apparition de dizaines de points de vente dans différents quartiers.
De nouveaux marchés ont poussé ici et là, aux abords des quartiers résidentiels de la capitale Tunis et de sa banlieue. Mais tout le monde est unanime pour affirmer que le prix de vente a connu une certaine montée cette année puisqu’il se négocie à partir de 350 jusqu’à 750 dinars. Cette envolée des prix est diversement interprétée qu’on l’on soit consommateur ou vendeur.
Pour les éleveurs le prix du fourrage est très élevé ce qui influe sur les coûts de production d’où la nécessité de faire reporter ces dépenses sur le prix de vente du mouton. La contrebande vers la Libye voisine est aussi évoquée comme un des facteurs du renchérissement du prix du mouton.
Pour les consommateurs, c’est l’avidité des intervenants sur le marché notamment les intermédiaires qui veulent faire des bénéfices énormes qui a conduit à cette hausse exponentielle des prix du mouton. L’importation de quelque 100 mille moutons de la Roumanie ne semble pas avoir eu l’effet escompté par les autorités, à savoir réguler le marché.
En effet, les Tunisiens ne se sont pas portés vers le mouton roumain malgré les apaisements, les assurances des autorités et les rabais consentis sur les prix.
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